L’aventurier Louis Margot se confie depuis le milieu du Pacifique,...
Lire l'articleLouis Margot a quitté la ville de Santa-Marta pour rejoindre Lima à vélo.
Vendredi 31 mai, c’est au chant du coq que Louis Margot est parti à vélo de la station balnéaire colombienne de Santa-Marta après près d’un mois sur place. Accompagné d’une petite dizaine de cyclistes issus d’une association locale pendant les premières dizaines de kilomètres, le Morgien a ensuite poursuivi sa route en compagnie d’une cycliste locale et d’un habitant de la région qui les suit en voiture. La route est pour l’instant à peu près tracée jusqu’à Bogota, où il retrouvera une partie de l’équipe Human Impulse tout droit arrivée de Suisse pour l’accompagner sur une portion de son trajet. Jusqu’à la capitale, « il n’y a pas cent-cinquante routes possibles, il y a une seule grande route qui permet de ne pas faire trop de détours », nous raconte Louis, « c’est un peu comme une autoroute : la limite est à 100km/h et donc je roule sur la bande d’arrêt d’urgence ». Comme il est suivi en voiture pendant les quelques premiers jours, la sécurité est donc assurée « et c’est beaucoup plus rassurant ainsi », continue l’aventurier.
Un dénivelé très élevé
Malgré la partie plutôt plate au début du périple, beaucoup de dénivelés attendent Louis par la suite. Avant le début quarante-mille mètres de dénivelés étaient prévus, donc mille mètres de dénivelé par jour : « mais c’est une moyenne, donc ça veut dire qu’il y a des jours où il n’y a rien et d’autres où il y en a deux-mille ». « C’est costaud !», ironise-t-il, « je comprends pourquoi les colombiens sont aussi bons en cyclisme ! ».
Dans la montagne depuis quelques jours à présent, Louis n’a plus besoin de faire face au problème des camions sur la grande route. Sa propre limite est de nouveau lui-même. Et il faudra les repousser ses limites pour gravir toutes les montagnes avec son paquetage qui rend le trajet encore plus difficile : « avec mes bagages, mon vélo, de l’eau dans une pente à dix pourcents c’est dur ! ». Mais des points de ravitaillement réguliers offrant boisson et nourriture permettent de limiter la charge.
« Dur la reprise ! »
La reprise est passablement difficile chez Louis, car cela fait cinq mois qu’il n’a pas roulé, hormis son pédalier à bord, et quasiment un mois qu’il n’a pas fait de sport. Contacté une demi-douzaine de jours après son départ, le cycliste sent la forme revenir, même s’il n’est pas encore au top de sa forme : « dans deux semaines ça devrait aller mieux et je pourrai faire de bonnes performances ». Mais dans une pareille aventure, il faut impérativement aller à un rythme qui lui convienne sur la durée et non se détruire : « Je ne vais pas faire deux-cents kilomètres par jours pour rien. J’ai du temps et il faut arriver en sécurité à Lima. Je fais donc attention à ne pas aller trop vite en descente par exemple ».
Article : Jérôme Laurent
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