Après 62 jours sur son vélo en bois, plus de...
Lire l'articleAprès plus de 3 mois de pause à Lima, l’aventurier Louis Margot s’apprête à reprendre, le 12 novembre, la route du tour du monde à la force humaine. Il a pour objectif de rejoindre l’Indonésie à la rame, un défi dans le défi qui devrait durer près d’un an.
« Je suis chargé socialement et j’ai envie de reprendre la mer », indiquait le Morgien lors d’une conférence de presse organisée à l’aube de son prochain challenge : traverser l’Océan Pacifique à la rame. Ces quelques mois de pause ont permis au Vaudois de recharger les batteries, de préparer le périple à venir mais également de voir du monde, dont son frère et son cousin venus lui rendre visite en septembre.
Naviguer à vue
Louis a pour objectif de rallier les Îles Marquises (Polynésie française) – un trajet qui devrait déjà durer plus d’une centaine de jours – , s’y arrêter 1-2 mois ; le temps d’attendre la fin de la saison cyclonique, puis « remonter » en direction de l’Indonésie. Mais si c’est la trajectoire idéale pour le marin, celle-ci n’est de loin pas garantie. En raison notamment des vents qui souffleront vers le nord durant la première partie de sa traversée.
« Je devrai donc me battre contre le vent. », indique celui qui devrait être le premier Suisse à traverser le Pacifique à la force humaine. Les risques que représentent les vents quant à la trajectoire ont donc forcé Louis d’embarquer sur son bateau plus de 250 jours de nourriture. « Ce qui devrait suffire jusqu’à Vanuatu. » « Si je n’arrive pas à arriver aux Marquises, je continuerai et ferai en sorte de m’arrêter sur la première île qui se présentera sur ma trajectoire. » Une discussion complexe qu’il mènera de concert avec son routeur.
« Pour le moment, je ne me dis pas que je vais traverser le Pacifique mais que je vais aller vivre six mois sur mon bateau. », confie le sportif Morgien qui appréhende la traversée. « Le risque est qu’il y ait des problèmes hors de mon contrôle. Je dois tout prévoir pour que ça n’arrive pas mais je ne suis pas à l’abri », indique-t-il à La Côte. Mais fort de son expérience sur l’océan Atlantique, l’aventurier sait déjà ce qui l’attend sur le plan psychologique en début de parcours. « Psychologiquement, ça prend deux semaines pour s’adapter à la mer et être plus ou moins bien, et environ un mois pour faire des nuits complètes. »
Déconnexion totale
Et il faudra trouver de quoi s’occuper durant les cent prochains jours qu’il s’apprête à passer seul sur son bateau. En tout cas une chose est sûre, il s’est promis de se déconnecter. Du moins les quelques premiers mois. « Je vais couper tout mon Whatsapp, mon Facebook, mon Instagram et je ne répondrai plus aux messages. » Seule son équipe, bien sûr, recevra de ses nouvelles. Quand on lui demande s’il n’a pas peur de trop s’isoler du reste du monde, il répond qu’il est important de rester dans sa bulle. « Je ne veux pas commencer à me dire que j’ai manqué tel ou tel évènement à la maison. » Une déconnexion mentale pour mieux se concentrer sur son périple on l’aura compris ; à voir si cela aura un impact positif sur sa santé mentale.
Article : Jérôme Laurent
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