Le 13 décembre 2023, Louis Margot s’est rembarqué à bord de son bateau pour poursuivre la deuxième étape de son Tour du Monde à la force humaine. Il fait maintenant route vers les Îles Caraïbes, où il profitera d’une pause de quelques semaines.  

Des conditions difficiles  

Depuis son départ de Las Palmas (Canaries), Louis a principalement dû apprendre à naviguer dans des conditions difficiles, voire très difficiles. En effet, l’océan a été particulièrement agité notamment à cause d’une dépression qui l’a forcé, début janvier, à faire cap vers le sud, pour corriger sa direction quelques temps plus tard.  

Une épreuve mentale 

C’est une période, qui n’a pas été évidente mentalement pour le morgien, qui a commencé à douter et beaucoup réfléchir au sens de son aventure : « je commence à ressentir le poids de cette aventure et de ce que je veux réaliser », explique-t-il sur son compte Instagram. « J’avance à 2 nœuds et demi, quand je rame et j’ai 4800 km pour atteindre les Caraïbes depuis les Canaries et au bout d’un moment tu deviens fou », explique-t-il. 

Un nouveau souffle  

Depuis la mi-janvier les conditions sont de nouveau favorables, malgré un océan plutôt agité, et les vents sont de nouveau de son côté. Cela lui permet d’avancer à un bon rythme.  

Un soir, Il a même reçu la visite d’un monocoque, qui s’est approché de lui et, lui a offert des fruits frais, un plat cuisiné et… une bière fraîche, de quoi remonter le moral : « C’est trop beau ! », s’est extasié le rameur. 

Enfin la moitié ! 

Le 24 janvier, il a enfin passé le point qui marquait la moitié de son trajet sur l’Océan Atlantique, une situation qu’il attendait depuis longtemps : « C’est comme quand on est gamin et qu’on va quelque part en voiture avec ses parents : la moitié, c’est un cap psychologique ». 

Depuis qu’il a passé ce cap de la moitié de son parcours sur l’Atlantique, Louis avance à une bonne vitesse, malgré « un océan rude », dont il imagine déjà la fin, à travers les Îles françaises de la Martinique, où il a hâte de se reposer.